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AVIS D’UN MÉDECIN AU SUJET DU GESTE
DE PAIX LORS DE LA MESSE

 

Lettre adressée à l’Evêque de Fribourg, Lausanne, Genève

 

Excellence,

 

Au seuil de cet hiver, c'est en tant que médecin que je me permets d'intervenir auprès de votre haute hiérarchie, pour le bien de tous les fidèles et du clergé.

 

L'hiver est l'époque des maladies infectieuses affectant les voies aériennes supérieures, les poumons, voire des épidémies. Les études épidémiologiques démontrent que le siège de ces agents pathogènes, aussi bien bactériens que viraux, se situent essentiellement dans la salive et les mains des porteurs de germes. Lors de toux, tout un chacun, par réflexe met les mains devant la bouche et récolte les germes sur ses mains, d'autre part ils ne sont pas rares, les usagers des toilettes qui ne se lavent pas les mains systématiquement après s'être soulagé.

 

Pour ces raisons, je vous suggère, pour le bien de tous de supprimer durant la messe les poignées de mains, ceci d'autant plus que plusieurs fidèles du troisième âge, en majorité dans nos églises, présentent une baisse des défenses immunitaires et certains souffrant d'arthrose des mains redoutent ce contact compressif.
On m'a même signalé une paroissienne qui pour éviter ce geste devenu douloureux, ne vient plus à la messe.

 

La paix du Christ se situe dans le coeur de chacun, un sourire, expression d'un sentiment de l'âme, accompagné d'une inclinaison de la tête, comme cela se pratique dans les Eglises catholiques d'Extrême Orient, n'est-il pas plus expressif qu'une poignée de mains ?

 

En vous remerciant d'avance d'écouter cet avis médical, je vous présente, Excellence, l'expression de ma haute considération.

Dr B. H.

 

AVIS D’UN PRÊTRE AU SUJET DU BAISER
DE LA PAIX DURANT LA MESSE

 

Les plaintes des fidèles au sujet des «baisers de paix» qu'ils subissent dans les églises sont nombreuses et constantes.

C'est un rite antique, conservé en Orient, et que la réforme liturgique post-conciliaire a voulu remettre à l'honneur. Malheureusement, comme les autres réformes, son interprétation et son application a été l'occasion de nombreuses dérives. Le Missel romain de 1975 le déclarait facultatif. La Présentation Générale du Missel Romain (P.G.M.R.) de l'édition typique de 2000 précise: Il convient cependant que chacun souhaite la paix d'une manière sobre, et uniquement aux personnes qui l'entourent (n°82, in fine).

Dans l'Instruction Redemptionis sacramentum (25 mars 2004) la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements rappelle la phrase précédente, et précise que s'il faut maintenir l'usage du rite romain de transmettre la paix un peu avant la distribution de la sainte Communion (n°71) le prêtre peut donner la paix aux ministres en restant cependant dans le sanctuaire pour ne pas troubler la célébration (son mode est établi par les Conférences des évêques et confirmé par le Siège apostolique) (n°72).

Dans sa toute récente Exortation apostolique post-synodale Sacramentum caritatis du 22 février 2007, le Pape Benoît XVI traite de cette question. Durant le Synode des Évêques sur l'Eucharistie (oct. 2005) il a paru toutefois opportun de modérer ce geste qui peut prendre des expressions excessives, suscitant un peu de confusion dans l'assemblée juste avant la Communion. Et poursuit: Il est bon de rappeler que la sobriété nécessaire pour maintenir un climat adapté à la célébration, par exemple en limitant l'échange de la paix avec la personne la plus proche.. (n°49). Dans une note (n°150) le Saint-Père annonce qu'il va demander aux Dicastères compétents d'étudier la possibilité de placer le geste de paix à un autre moment (de la Messe), par exemple avant la présentation des dons à l'autel (avant l'Offertoire).

Dans son livre «L'esprit de la liturgie» (éd. Ad solem, Genève, 2001, chap. 2, n°6: «Parole et silence»), le Cardinal Ratzinger regrettait que l'échange du signe de paix générait une certaine agitation parmi les fidèles alors qu'un recueillement intérieur était plus que jamais nécessaire avant la communion (p.168).

En Orient, le prêtre baise d'abord l'autel qui représente le Christ (le nouveau rite romain a supprimé ce geste pourtant tellement significatif) et donne la paix à deux servants qui vont la transmettre à chacun des fidèles qui se trouve au bout de la rangée le long de l'allée centrale de la nef. Chacun se salue d'abord d'une inclination de la tête. Celui qui a reçu la paix la transmet à son voisin de la même manière et ainsi de suite. Celui qui reçoit la paix a les mains jointes, paume contre paume, celui qui la donne les met entre ses mains. On voit bien ici la différence entre un geste liturgique, symbolique et spirituel, dans l'église, et des gestes d'amitié humaine et sensible qui se f ont à l'extérieur.

Dans l'ancien rite romain (dit «de St Pie V»), le prêtre baise aussi l'autel et transmet la paix à ses ministres, diacre et sous-diacre. L'usage de la donner aux fidèles s'était peu à peu perdu, vers le XVIème siècle (cf «Explication des prières et cérémonies de la Messe» du Père Pierre Lebrun, de l'Oratoire, 1716, 5ème partie, art. 7). C'est sans doute ce que les réformateurs du XXème siècle, après le Concile Vatican II, ont voulu reprendre mais avec les errements que l'on connaît. Il faut souhaiter que la manière antique de transmettre la paix (reçue du Christ) reprenne sa place dans l'esprit et la pratique de la tradition liturgique de l'Église.

 

Abbé Christian Laffargue